La dette environnementale est-elle
un symptôme de notre inconscience ?

Conscious Times

est un label pour les personnes, institutions, et/ou lieux, dont les activités sont compatibles avec les trois principes énumérés ci-dessous:

1. Principe d’appartenance.
Nous sommes liés à notre environnement et à nos origines (conscience d’appartenance).

Dans cette perspective, il s’agit de redevenir conscient que nous sommes issus du monde, produit par le monde, et non pas séparé de celui-ci. Car la pensée moderne, égocentique, a malheureusement développé un rapport conflictuel à notre environnement et systématisé son instrumentalisation. Or, même malmené, ce rapport à nos origines n’est reste pas moins notre ressource la plus essentielle. De cette relation, respectueuse et harmonieuse, dépendent notre propre équilibre et notre avenir.

2. Principe transgénérationnel
Sortir de la spirale d’endettement des futures générations (conscience transgénérationnelle).

Il s’agit ici de partager les connaissances sur les processus de transmissions transgénérationnelles de dettes, problèmes non réglés, refoulés ou déniés, laissé à charge des nouvelles générations. Les sociétés traditionnelles en ont toujours eut conscience, et dans l’Antiquité grec on évoque des dettes héréditaires. La psychothérapie contemporaine reprend ces connaissances avec l’analyse des héritages transgénérationnels inconscients. Or ce sont des mêmes processus (manques d’intégration, fuite dans le futur, résistances, dénis) qui opèrent dans la genèse et la transmission de la dette environnementale, une caractéristique culturelle. Au lieu de poursuivre cette politique moderne de la transmissions des dettes, il s’agirait de revaloriser les fonctions d’intégration de ces dettes ainsi que les transmissions intergénérationnelles constructives, profitables aux nouvelles générations.

3. Principe écologique
Privilégier et développer les pratiques non polluantes et durables (conscience écologique).

Certaines pratiques, en science humaines et en psychothérapie particulièrement, sont une source de pollution, nottamment médicamenteuse. Aujourd’hui, dans le cycle des eaux naturelles se trouvent des traces d’antidépresseurs, d’hormones, de psychotropes et autres, difficilement traitables, qui contribuent, par exemple, à rendre l’eau de pluie inconsommable. Il importe de privilégier, lorsque cela est possible, les démarches qui ne polluent pas, aux pratiques qui polluent insidieusement les corps, les eaux et la nature. De surcroît, pour viser des résultats durables, il s’agit aussi de privilégier, autant que possible, la recherche des causes premières plutôt que de lutter superficiellement contre les symptômes apparents – comme c’est la tendance dans nos sociétés modernes.

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